Guillaume Barborini
informations
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les mains-ruisseau
la presqu'île
l'estran
les peaux mortes
microbiologie des ruines
terre ferme
le premier territoire
travailler à terre
d'un souffle
pour une texture souterraine
archéologie d'un courant d'air
itinéraire de pièces détachées
engager un pas
portée de nos pas
2 fois 180 cm²
D'UN SOUFFLE, CREUSER LES MURS
poussière d'enduit, dimensions variables, 2020
_ D’un souffle est un dessin de poussière qui résulte de la succession d’un geste de réparation (enduire) et d’un geste d’effacement (poncer). Le mur est enduit puis poncé jusqu’à retrouver le mur préalable. La poussière du ponçage se dépose progressivement à même la paroi, révélant le geste d’effacement lui-même.
Il en résulte un dessin fragile, un dépôt de poudre suspendue, en équilibre ; le dos au mur. Dessin qui ne résiste pas aux courants d’air mais qui écroule les murs, en formant à leur surface l’image liquide ou aérienne d’une profondeur, d’un paysage, d’un souffle.
D’un souffle est une action ambiguë qui entretient et efface, efface et révèle en effaçant.
d'une traversée
32 pierres
incendie
une sculpture secrète
peupler une poignée de main
la petite bibliothèque
tout autour, (en se) maintenant
un passant écrit en marchant
fabriquer des ruines
transporter une caméra
je suis une réalité mécanique
inversion d'un clivage
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exposition Marcher, parler, tisser, La Chapelle en résidence, Uzès, 2024
exposition Mémoire immobile des matières nomades, Le Granit, scène nationale de Belfort, 2020
© Pierre Soignon
© Pierre Soignon