l'autre pays
_ le premier territoire
_ la presqu'île
_ microbiologie des ruines
_ travailler à terre
_ peupler une poignée de main
_ tout autour, (en se) maintenant
la petite bibliothèque
approche d'une situation
_ je suis une réalité mécanique
_ transporter une caméra
_ courbures d'un écho
2 fois 180 cm²
marcher pour
un passant écrit en marchant
fabriquer des ruines
profondeur des échelles
101ᵉᵐᵉ vitre
circonstances d'un pré
ressources
Réapprendre un torrent, 2013
Abandonner une caméra, 2014
Passer les beaux jours, 2016
_ Creuser dans sa subjectivité - s’extraire d’un temps social : si les directions s’opposent, les mouvements sont liés. S’insinuer entier dans les jointures d’une époque saturée, fragmentée, entre torpeur et emballement, pour repérer des fissures à élargir, des terrains et des rythmes à réinvestir. Dégager des ouvertures pour y loger des pratiques du monde plus dilatées, plus fragiles, où la considération prendrait, en marchant, le pas sur des relations plus rigides et prétentieuses, sur le systématisme des mises en système. Des pratiques qui entendraient prendre soin de ce qui résiste à l'aménagement corrosif du monde ; qui consisteraient en l'expérience de ce dernier plutôt qu'en sa consommation. C'est une intuition autant qu'une intention. À travers des gestes simples, leur lenteur et leur répétition, il est question de tendre vers un indéfini qui pourrait être une forme de présence. À soi, aux autres et aux choses, attentive, responsable, engagée, agissante et collaborative, pleine. C'est un plan qui s'ébauche et s'essaye.
en ce moment :
résidence de recherche
TEMI, Daejeon (KOR)
du 27 août au 13 décembre 2019
One footstep, touching the ground
exposition personnelle
Studio GROSS, Tokyo (JPN)
vernissage le mardi 12 novembre à 18h
à venir :
Le Granit, scène nationale de Belfort (FR)
du 1er février au 7 avril 2020
vernissage le samedi 1er février à 17h
exposition collective
Les Rotondes, Luxembourg (LU)
du 14 février au 31 mai 2020
inauguration le jeudi 13 février 2020 à 18h